LE CORAIL DE FEU Il est dressé dans le courant (plaques formées de rameaux entrecroisés), ou encroûtant (recouvrant le substrat) ou encore sous forme de grandes feuilles ; sa couleur est caractéristique. Egalement caractéristique, le souvenir qu’il laissera au malheureux plongeur qui l’aura malencontreusement touché.
LE CORAIL DE FEU Il est dressé dans le courant (plaques formées de rameaux entrecroisés), ou encroûtant (recouvrant le substrat) ou encore sous forme de grandes feuilles ; sa couleur est caractéristique. Egalement caractéristique, le souvenir qu’il laissera au malheureux plongeur qui l’aura malencontreusement touché. On trouve plutôt le corail de feu dans des zones bien éclairées, donc assez près de la surface. Si on s’approche d’assez près, on remarquera de minuscules polypes. En plongée de nuit, on découvrira que ses caractères urticants ne le sont probablement pas pour tout le monde : certains poissons (demoiselles, perroquets …) se cachent entre ses plaques pour dormir. Cette colonie de polypes élabore un squelette dur, qui participe ainsi à la construction du récif corallien. Le corail de feu appartient à la famille des animaux urticants, les cnidaires. Si la plupart des cnidaires qui participent à la construction du récif corallien sont des madréporaires, le corail de feu appartient, quant à lui, à la famille des hydrozoaires. On trouve les différentes espèces de corail de feu dans les zones tropicales, propices à l'édification des récifs coralliens. Le nom scientifique du genre auquel appartiennent les espèces de corail de feu rencontrées est Millepora. Photo faite en novembre 2010, à Nakari Bay en Egypte |